Pour préparer la prochaine rentrée, je commence aujourd’hui avec cet article une série consacrée au travail autonome des élèves… En effet, que ce soit en classe multiniveau, où c’est crucial, ou en cours simple, on souhaite tous que nos élèves travaillent de façon autonome à certains moments. Qu’est-ce que ça veut dire exactement ? Qu’ils soient calmes et silencieux ? Qu’ils apprennent des choses importantes ? Et pour eux, qu’est-ce que ça veut dire ?

Un jour, dans une classe où j’étais en observation, j’ai demandé à un élève de CP ce qu’il faisait comme travail. Il m’a répondu très sérieusement, en me montrant sa fiche de travail : « Ah non, là, je fais pas du travail, je fais de l’autonomie ! » Ça fait réfléchir, non ? Donc il y a du travail pour qu’ils comprennent bien ce qu’on attend d’eux… et pour que nous comprenions bien ce qu’on attend nous aussi, d’eux et de nous. Car il ne suffit pas d’imprimer et de plastifier trois jeux en fond de classe pour faire progresser les élèves, ni de leur demander de se taire. Le travail en autonomie doit être en cohérence avec le travail dirigé, et doit être accompagné, même de loin.

Mais alors, de quoi parle-t-on quand on parle d’autonomie à l’école, et comment peut-on analyser ces formes d’autonomie ? Et surtout, comment tenir compte de ces analyses en classe ? Voici une petite vidéo qui synthétise quelques éléments de réponse :

Et pour être un peu concret et aider nos élèves, voici une fiche permettant à des élèves de CP ou de CE1 de se situer par rapport à leurs compétences d’autonomie, et permettant à leur enseignant de les accompagner au mieux, marche par marche :

Au prochain épisode, je vous proposerai quelques repères pour rendre plus efficient ce travail en autonomie... Alors à bientôt !

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